* . * COULEURS & HARMONIE * . *

    Le blanc de l’innocence.

Le blanc est la couleur de la pureté, de l’innocence, de la virginité & de la perfection. Etant donné que le blanc est proche de la lumière et qu’il contient toutes les couleurs, il symbolise la perfection.

Il évoque le sacré et, dans diverses cultures, il est la couleur de la spiritualité et de l’au-delà, par exemple chez les indiens d’Amérique du Nord. Dans l’hindouisme, le blanc est considéré comme la couleur de l’illumination et de la pure conscience ; c’est aussi la couleur de l’aptitude humaine à la connaissance. Chez les indiens, enfin, le blanc renvoie à tout ce qui est sacré.

Dans notre culture, le blanc est considéré comme la couleur de l’acquiescement, de la lumière et de la liberté.

Nous y relions le soleil, la neige et le sable et, symboliquement, la licorne, qui représente le Christ comme victime sacrificielle.

Tandis que le blanc – dans la tradition asiatique et, partiellement, dans la tradition africaine – est couleur de deuil, il est chez au contraire la couleur de l’initiation, manifestée dans le vêtement blanc du baptême, de la communion & du mariage.

D’une part, le blanc est la couleur de la plénitude, de la perfection (divine) et de la potentialité ; d’autre part, il est marqué par l’aspect opposé de l’absence de couleur, de la solitude sans joie et du vide.

Cette ambivalence est le plus souvent à la base des mandalas où prédomine le blanc. Il témoigne d’un fort enrichissement spirituel mais aussi, en revanche, d’une forte pression psychique.

D’autre part, le blanc peut exprimer que l’on a atteint un certain degré de clarté intérieure, de spiritualité, de sensibilité ; d’autre part il peut renvoyer à des sentiments et passions profondément cachés, dont la répression violente consomme d’énormes quantités d’énergie.

A la place du blanc, on utilise aussi dans le mandala, à l’occasion, l’argent, qui traduit l’union du blanc à la lune, et donc à la féminité.